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L’une comme rarement quelqu’un
Le mal elle le retient aussi-bien
Que ses longues larmes s’enflamment
Aux ourlets de son âme.

L’autre n’ayant jamais le souffle fragile
Ingère avec mauvaise appétit les tonnerres des milles
Voyant en elle la renaissance d’une morale
Se bercer aigrement dans son orale.

Pour l’une comme pour l’autre,
Un moment de chagrins est le temps des soins;
Au petit matin, mieux qu’avec les siens, elles s’offrent chacune aux problèmes du prochain pour y mettre fin.